Bref, évidemment, le chef de l’Etat n’a pas été avare de compliments pour l’Aveyron et la beauté des paysages du Carladez. Il a également salué l’opération « Agriculture Capitale » sur les Champs-Elysées à laquelle ont participé en mai les jeunes agriculteurs aveyronnais, « c’est mieux que le show du Salon de l’Agriculture » a-t-il expliqué en substance. Une pique de Sarko l’Aveyronnais à Chirac le Corrézien ?
Après la partie folklore et images, le plat de résistance était une table ronde dédiée à l’agriculture de Montagne. Si la Confédération Paysanne avait boycotté la réunion, la menace d’une action d’éclat avaient fait mobiliser près de 400 CRS et gendarmes.
En revanche, les responsables syndicaux de la FNSEA et de la FDSEA comme Dominique Barrau et Dominique Fayel étaient bien présents. Comme pour un grand oral, avec d’autres responsables agricoles aveyronnais, ils s’étaient partagés les thèmes de discussion : formation agricole, foncier, prêts, cautionnements, export… L’indéboulonnable patron de la Chambre d’Agriculture, Jean Laurens, a ouvert le bal suivi de Bruno Montourcy, responsable des Jeunes agriculteurs, qui a abordé les problèmes d’installation des jeunes agriculteurs, leur nécessaire accompagnement et notamment de ce problème typiquement aveyronnais du prix foncier agricole, l’un des plus élevés de France. D’autres interventions, ont suivi comme celles d’André Valadier, fondateur de la coopérative Jeune Montagne., qui fidèle à sa pensée, a insisté sur la nécessité de distinguer les bonnes AOC des autres.
