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L’heureuse Transhumance de Michel Rocard

« Manger de l’aligot filé par des paysans de l’Aubrac, c’est tout de même meilleur que d’avaler des couleuvres servies par des crocodiles du PS…» devait penser Michel Rocard en cette journée bénie de transhumance du 23 mai où l’Aubrac était balayé d’un vent frais et baigné d’une lumière unique. Il n’y a pas à dire, un bon aligot consommé sur les prairies aux côtés des vaches Aubrac encore fleuries, ça vous requinque son homme ! Surtout, lorsque ce dernier est un ancien Premier ministre de François Mitterrand de 74 ans qui vient de farcir la montée de la vallée du Lot au plateau d’Aubrac.

Sacré Rocard ! Cet Aveyronnais d’adoption*, propriétaire aveyronnais depuis peu, a apprécié cet accueil rouergat patronné par l’incontournable et génie des RP, André Damon. L’Espalionnais, patron du Petit Journal, est un membre actif d’une bande de copains aveyronnais de Paris qui savent faire rimer festivité, simplicité et amitié. Chantal Jourdan, préfète de l’Aveyron, originaire de Haute-Provence et connaisseuse des transhumances de brebis, n’a pas boudé son plaisir d’être convié à partager le clou de cette transhumance lorsque les veaux retrouvent leurs marcheuses de mères.
Pour revenir à Rocard (ci-dessus entre André Valadier fondateur de la coopérative Jeune Montagne et André Damon, ex-patron du Petit Journal), visiblement la transhumance lui a porté chance. A en croire le quotidien Libération, daté du 26 mai, le chef de file du PS pour les élections européennes pour le grand Sud-est a une cote d’enfer. En 2003, il était carrément mis au rancart par ses « amis » du PS après avoir fait entendre un autre son de cloche lors du débat sur les retraites en 2003. L’air de l’Aubrac où il réside désormais de temps en temps y est peut-être pour quelque chose…

 

* A l’instar d’autres célébrités de la politique, des médias ou de la mode, Michel Rocard, fait partie de ses nouveaux Aveyronnais d’adoption qui ont choisi d’acheter en Aveyron. Saluons leur bon goût, mais croisons les doigts pour que l’Aveyron ne devienne pas comme le Luberon dans les années 80 et ne troque son authenticité pour l’artifice des apparences.

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