Amicales et Folklore

Gérard Paloc, Chevalier dans l’ordre national du Mérite

Alain Marc (député du Suyd Aveyron), Gérard Paloc, Yves Censi député de l'Aveyron (nord et centre)

Le 30 novembre 2010, Gérard Paloc, président de la Fédération Nationale des Amicales Aveyronnaises, a reçu les insignes de Chevalier de l’ordre National du Mérite des mains d’Anne-Marie Escoffier, sénatrice de l’Aveyron.

Dans les Salons de l’Aveyron, il y avait foule, mais on sentait bien que le public n’était pas là par obligation. Plutôt en communion avec la joie et l’émotion du récipiendaire.

Car cette distinction n’est pas imméritée. Elle salue un travail de 13 ans à la tête de l’organisation la plus représentative de l’amicalisme Aveyronnais. Avec son équipe de la « Fédé« , Gérard Paloc est parvenu à maintenir bien vivant l’esprit amicaliste. Mieux, à lui insuffler une nouvelle image, dépoussiérée. Très éloignée de l’image de limonadiers venus exhiber leurs réussites sociales dans les banquets interminables avec des tombolas aux lots ostentatoires. S’ils existent, les banquets -pour la plupart- sont plus simples et plus joyeux et souvent meilleur marché pour les jeunes aveyronnais.


Même si dans les faits, les jeunes sont de moins en moins nombreux à rejoindre les amicales, jamais l’esprit amicaliste n’a été autant reconnu et célébré. Dans notre société individualiste en proie aux égoïsmes de toutes sortes, cette idée de se réunir entre amis sans considérations sociales pour monter des actions, fascine. Gérard Paloc et tous les membres de son équipe  y sont sans doute pour quelque chose. Si l’on prend comme simple exemple, la réussite du marché des Aveyronnais de Paris chaque mois d’octobre. Un marché qui permet de faire coup double en faisant vivre les artisans du pays, d’une part, et en faisant un sacré coup de pub à l’Aveyron auprès des parisiens, d’autre part.

Au-delà du folklore, président de la Fédération des Amicales Aveyronnaises, c’est un poste à prendre des coups. Entre les intérêts financiers des uns et des autres par exemple autour de la gestion de l’Oustal, et les négociations avec les producteurs aveyronnais pour les emplacements au marché de Bercy, les chausse-trapes et les tentations ne manquent pas. Gérard Paloc s’en est sorti jusqu’à présent avec brio. Au point qu’on regretterait presque qu’il ne mette pas son talent au service de la politique aveyronnaise dans son sud Aveyron natal. Mais voilà en bon Aveyronnais, il a le sens de la famille et celle-ci est à Paris. On fait corps avec les siens.

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