Gérard Bayol, le président d’honneur de la Bourrée de Paris est décédé à la suite d’un AVC. Le 7 janvier, la petite église Saint-Luc de Montrouge ne pouvait contenir toute la foule d’amis venus l’accompagner pour son dernier voyage.
Chacun d’entre nous imagine un jour à quoi ressemblera sa messe d’enterrement. Les amis seront-ils nombreux à faire le déplacement ? Leur affliction sera-t-elle sincère ?
Car c’est bien à l’heure de la mort que l’on peut mesurer la vraie valeur de la vie d’un homme et la force des liens qu’il a pu tisser tout au long de son existence. A la messe d’au-revoir de Gérard Bayol, le 7 janvier 2016, les mines de circonstances n’étaient pas de mise. Les très nombreux visages d’amis, dévastés par le chagrin, témoignaient de la peine causée par la perte de ce petit homme par la taille mais grand par l’affection et l’écoute qu’il avait pu témoigner à chacun. Un homme, à qui la vie n’avait pas épargné les épreuves mais qui n’a jamais baissé les bras.
«Le son de ta cabrette va nous accompagner,
ta musique va nous encourager,
ton sourire, ton humour
ton attention et ta délicatesse envers chacun
vont nous soutenir dans les moments de doute.»
Les mots prononcés à l’église par Gérard Paloc, le président de la Fédération des Amicales Aveyronnaises, étaient bien choisis.