Amicales et Folklore fameux-rouergats

Bertrand Delanoë, nouveau membre de l’Académie du Couteau de Laguiole

Morceaux choisis du discours de Bertrand Delanoë

aclLe recours à la terre

«Ce qui importe c’est qu’à travers cette cérémonie, il y a quelque chose qui nous dépasse, c’est d’où nous venons, ce que nous devons à la terre qui nous y a vu naître qui nous a accueilli, à la terre qui elle ne se trompe pas ; ce que nous devons aux êtres humains qui font le sel de cette terre. »


L’adolescence ruthénoise

«Imaginez un enfant de 14 ans qui n’a vécu qu’en Tunisie au bord de la mer… et qui se retrouve à Rodez en septembre 1964 et qui ne comprend pas… et tout d’un coup les copains qui lui font découvrir que cette terre est belle, que ces vieilles pierres sont magnifiques quand on va se balader en mobylette, ils découvrent que cet endroit est exceptionnel. 
Je dois aux Aveyronnais de m’avoir fait aimer cette adolescence qui aurait pu ne pas être aimable. De m’avoir fait découvrir une terre dont je n’aurais pas soupçonné les richesses. …»

Delanoë et les Aveyronnais

«Il y a des êtres humains qui sont pudiques, qui ne disent pas tout de suite les choses. Il y a des êtres humains qui prennent le temps de découvrir et quand ils donnent c’est pour toujours, comme quand ils partagent. L’âme aveyronnaise c’est cette capacité à prendre son temps, parce que lorsqu’on aime, cela ne cesse jamais. »

 

Les dithyrambes rouergates de Bertrand Delanoë

A propos du couteau de Laguiole
« C’est un objet familier, que je trouve intelligent et beau … A travers les temps, cet objet reste intelligent et efficace. C’est un hommage au talent et à la force de nos anciens. »

A propos du Laguiole AOC
« Le fromage de Laguiole que certains Parisiens, qui n’ont rien compris au film, appellent le Cantal, a un goût particulier et c’est franchement meilleur que le Cantal… »

Paris et l’Aveyron.
«C’est l’occasion de dire en tant que maire de Paris, ce que la Capitale doit aux Aveyronnais. Honorer l’Aveyron, c’est faire quelque chose de juste et d’agréable… La terre aveyronnaise est belle et les Aveyronnais sont attachants.
L’Aubrac…cette terre dont la poésie vient non pas de l’austérité mais de la sobriété…Je ne suis rien si je ne suis pas heureux et fier de mon identité d’Aveyronnais. J’ai besoin de l’Aveyron.»