Artisanat - Industrie

Le barrage de la Truyère

barrage_couesqueL’Aveyron turbine sec. Et s’il était un état indépendant, il pourrait percevoir une une belle petite rente. Une rente beaucoup plus assurée en principe que le pétrole (sauf sécheresses récurrentes). Grâce à ses barrages, l’Aveyron contribue en effet pour près de 20% de la production hydroélectrique française, soit 3,5% de la production nationale totale. La Truyère (ci-dessus le barrage de Sarrans) qui rejoint le Lot à Entraygues fournit la contribution la plus importante.

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A partir des années trente du XXème siècle, l’édification de ses barrages a bouleversé la physionomie du pays (voir les formidables clichés pris par un Aveyronnais de Paris durant les années trente, le docteur Gondale). Du fait des menaces terroristes, les sites ne se visitent plus. Dommage !

C’est donc à partir des années trente qu’a commencé le lent domptage de l’impétueuse Truyère. Une succession de barrages et de conduites creusées dans la montagne pour alimenter des turbines situées plus bas a détourné ses ardeurs pour le plus grand profit de l’homme. Avec Sarrans, le barrage de Couesque (ci-contre) est l’un des maillons clés de l’exploitation de la Truyère. Il constituent avec les barrages de Grandval et le réservoir de Montézic mis en service en 1981 en aval, l’un des plus importants complexes de production d’origine hydroélectrique de France. Au total, la “houille blanche“ générée par la Truyère aveyronnaise représenterait une force de 1,706 millions de kwh soit 10% de l’énergie hydraulique produite en France.

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