Nord Aveyron

Saint-Hippolyte

Entre pays du Carladez et pays d’Entraygues, Saint-Hippolyte n’est pas une commune banale. Marquée par le relief et par l’histoire, elle englobe quatre villages (Pons, Saint-Hippolyte, Couesque, Rouens) et des dizaines de hameaux. Elle s’étend du haut de la montagne jusqu’au bas de la vallée de la Truyère engloutie par les barrages.

En tout cas, le lieu est attachant , presque magnétique. Puisqu’on a vu des estivants lui rester fidèles durant quarante ans et même des soldats allemands prisonniers et affectés à la construction du barrage de Couesque revenir et s’y acheter une maison.

Une commune à plusieurs visages et à plusieurs villages. celui de Saint-Hippolyte au sommet de la montagne ou celui de Pons) , connu depuis des siècles pour ses maraîchers du fait de son microclimat. Car la configuration de la commune est le résultat des vicissitudes de l’Histoire. Les Révolutionnaires ont puni Pons le cléricale, en le rattachant à Saint Hippolyte. Et deux cents quinze ans plus tard, les rivalités et les rancunes affleurent encore dans les rapports entre ceux de la vallée et ceux de la montagne. En tout cas, la commune ne manque ni de caractère, ni d’attraits touristiques.

La construction du barrage de Couesque dans les années cinquante, dernier acte d’une série de barrages destinés à dompter et à canaliser les eaux de l’impétueuse Truyère, a généré des recettes pour la commune qui lui a permis d’engager de beaux programmes de rénovation et d’équipements.

 

 

 

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