Communauté

Un triumvirat à la « fédé des amicales » pour compenser l’absence d’un patron…

Et à la Ligue Auvergnate, enfin un président ?

La Ligue Auvergnate vit-elle le même syndrome que la « Fédé des amicales aveyronnaises » ? Depuis des mois, son président, Jean Mathieu souhaite lui aussi s’arrêter mais sans trouver de remplaçant.

Marquée par un âge avancé de nombreux membres, la Ligue s’incarne -peut-être plus que la « Fédé » -dans l’idée de la défense d’un folklore auvergnat. Mais à part la Nuit Arverne et l’élection de la pastourelle et sa journée d’été, la Ligue a peu de réalisations concrètes à son actif. Est-ce la conséquence du long mandat de Raymond Trébuchon (30 ans)- encore président d’honneur de la Ligue- qui a freiné une réflexion vers un projet d’avenir. «Tant qu’on n’acceptera pas de réfléchir en profondeur sur l’histoire, le présent et le  futur de la Ligue, on ne parviendra à rien. » plaide pour sa part Gérard Paloc, ex-président de la Fédération des Amicales aveyronnaises.

Il n’empêche. Sur les 7 départements qui composent officiellement la Ligue, 4 sont quasiment fantômes. Il « ne » reste d’actif que l’Aveyron, le Cantal et la Lozère. Thierry Borel, le patron de la Bourrée de Paris pourrait, dit-on, reprendre la présidence de la Ligue. Reste à attendre son projet et à connaître sa feuille de route pour savoir s’il parviendra à ramener les jeunes vers la ligue ?

Lire l’interview de Jean Mathieu