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Les 20 ans de l’Oustal des Aveyronnais de Paris

La soirée anniversaire des 20 ans de l’Oustal de la rue de l’Aubrac était prévue de longue date. Elle s’est tenue le 3 décembre dans les Salons de l’Aveyron. L’ambiance était à la jeunesse, les plus « vieux» oustaliens ne dépassaient pas la petite quarantaine. Une minute d’applaudissements a salué l’œuvre de Maurice Solignac, décédé quelques jours avant les 20 ans de son «bébé».

 

Après un quizz sur l’Aveyron  d’une quarantaine de questions, les jeunes anciens ou actuels occupants de l’Oustal se sont livrés avec entrain à des jeux plus physiques. Pour la plupart d’entre eux, la vie à l’Oustal a plutôt été  synonyme de joie voire de grand bonheur. En témoigne cette petite Olympe pleine de malice, née alors que ses parents étaient à l’Oustal d’un papa clermontois et d’une maman aveyronnaise. Ils s’étaient rencontrés au Foyer de la Cité des Fleurs …

Après l’oustal 1, l’Oustal 2 ?

Le succès de l’Oustal s’explique bien sûr par le loyer bon marché de ses 89 appartements réservés aux jeunes du Pays. Il est de 30 % en dessous du prix du marché dans le quartier. La durée maximum de maintien dans les lieux est de trois ans. L’Oustal a la forme d’une Société Civile de Placement Immobilier, composée de 28 010 parts, détenues par 1661 porteurs de parts dont 50 sont détenues par la Fédération des Amicales, soit 3% de la SCPI.

La mise en projet d’un « Oustal 2 » est en cours de réflexion depuis deux ans (lire interview Gérard Paloc de juin 2014). Sa réalisation s’avère plutôt complexe à un moment où le foncier à Paris se fait de plus en plus rare et que le prix des mètres carrés atteint des sommets. Même si la municipalité parisienne considère d’un œil favorable le projet, la concurrence est féroce notamment du côté des bailleurs sociaux pour décrocher du foncier. Une autre approche pourrait dès lors consister à permettre à des producteurs aveyronnais de disposer de locaux commerciaux pour proposer leurs produits. On évoque par exemple le Comptoir Paysan créé dans le Sud Aveyron par Alain Montrozier et ses vignerons des côtes de Millau ainsi que la coopérative Unicor qui a déjà monté ses « Halles de l’Aveyron » à Rodez mais aussi… dans le Val d’Oise. A suivre.