Histoire et culture

La transhumance ovine et historique de l’Aubrac

Il est de belles légendes et des histoires trop belles pour être vraies. Celles des trois évêques, ceux d’Auvergne, du Rouergue et du Gévaudan qui se retrouvent sur l’Aubrac et apportent chacun un ingrédient de l’aligot (ail, tome fraîche et pomme de terres) est de celle-là. C’est oublier, Parmentier et sa pomme de terre découverte au nouveau monde et qui ne sera consommée par les Français qu’à la veille de la Révolution.

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Autre légende, celle de la transhumance multi-séculaire des troupeaux de vaches aubrac. Certes, dès le XVIIème siècle, les Moines d’Aubrac commencèrent à s’occuper sérieusement de leurs vaches et des croisements.Mais la transhumance, qui a rythmé la vie de l’Aubrac durant des siècles était d’abord ovine. En fait de vaches, c’était plutôt des milliers de moutons qui prenaient d’assaut chaque été l’Aubrac en provenance du Languedoc. Ainsi que l’atteste cet extrait tiré du Traité des bêtes à laine, ou Méthode d’élever et de gouverner les troupeaux aux champs, et à la bergerie, rédigé par le Sieur Carlier au milieu du XVIIIe siècle.