Biquefarre
Il faudra attendre 1979 pour que les fils du dialogue se renouent. Car Rouquier a toute sa vie songé à donner une suite à Farrebique. Il parvient à boucler un financement provenant à la foi d’universités américaines et du Crédit Agricole d’Aveyron. Ce sera donc Biquefarre, première production « americano-rouergate ».
Avec Biqueffare, qui n’est pas le « verlan » de Farrebique mais le vrai nom d’une autre ferme du canton. Plus question de poésie champêtre. On est autour d’une histoire, là encore bien paysanne, celle de la reprise d’une ferme et de ses terres par un de ses voisins et des manœuvres qui s’en suivent.
Sorti en 1983, on est en plein dans l’agriculture moderne et productiviste. Le plus cocasse est que le film a été financé par le Crédit Agricole d’Aveyron, en pointe dans le financement de la modernisation de l’agriculture aveyronnaise. ( Lire à ce sujet l’interview de Jean-Claude Trébosc).