Longtemps la filière-bois fut stratégique en Aveyron. Il y a les forêts, les bûcherons et ses ébénistes qui se transmettaient depuis des siècles un savoir-faire pour concevoir des meubles qu’on se transmettaient de générations en générations.
L’Aveyron était réputé pour ses entreprises d’ameublement. Hélas, trois fois hélas, la crise, la concurrence de l’est, l’inadaptation de l’offre et l’intervention d’acteurs extérieurs ont gravement mis en danger quelques une des entreprises les plus emblématiques d’ameublement aveyronnaises avec un risque
Avec plus de 3400 emplois, la filière est présente avec des outils structurés, un centre régional d’innovation et de transferts de technologies (CRITT), une unité ultramoderne de séchage. Mais la plupart des entreprises d’ameublement à forte notoriété sont dans une mauvaise passe : Cayron, Espalux Expansion, ITA, Rosières, Belloube…Combettes, qui employait encore 150 personnes début 2000 devait être cédée à un repreneur fin janvier qui fermera le site d’Entraygues.
Longtemps l’ameublement a été une spécialité aveyronnaise. Le département a accueilli de petites unités artisanales familiales ainsi que de grosses entreprises (Cauval Industries, Espalux Expansion, Belloubet). Près de 40 % des emplois régionaux du secteurs représente 38 % des emplois salariés régionaux du secteur.
Dans leur grande majorité les bois transformés par l’industrie du meuble sous forme de bois massif ou de panneaux, ne proviennent pas de Midi-Pyrénées.
La concurrence des pays à bas coût a d’abord frappé les industries du meubles meublants. Avant de s’en prendre de plein fouet aux cuisinistes aveyronnais, comme Espalux ou Combettes. Ce dernier à force de multiplier ses points de présence dans l’Hexagone s’est retrouvé incapable d’assurer une prestation de qualité.
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