Portraits

Jean-Charles Aubert : Papa de la LifeCarte

lifecarte2Saint-Geniez d’Olt serait-il un lieu de prédilection pour des hommes à succès planétaire. Ce fut le cas, au XVIII eme avec Raynal, philosophe et homme de Lettres, qui écrivit le best-seller de L’Europe des Lumières. Un livre qui comme l’Encyclopédie, allait contribuer à déboulonner l’ancien régime.
L’avenir nous dira s’il était prématuré ou non de faire le rapprochement avec l’invention de Jean-Charles Aubert. Cet Aveyronnais d’adoption partage sa vie entre Saint Geniez d’Olt et Paris. Il a mis au point le système LifeCarte, la carte de vie en français. Une carte à puce Sim, cette puce se pose et se lit sur n’importe quel téléphone portable de la planète sans aucun besoin de connexion. Elle permet de donner toutes les informations essentielles dans une situation d’urgence. «Je l’ai imaginé, il y a deux ans, à Saint-Geniez, en en parlant avec le médecin du village. Il a trouvé l’idée bonne car un tel système manquait. » explique son inventeur, Jean-Charles Aubert. De fait, sa puce intègre une information recueillie à partir d’un questionnaire rempli par l’usager, avec un volet médical validé par un médecin.


Car la cible principale de LifeCarte, ce sont les gens qui ont des pathologies diverses, les cardiaques, les asthmatiques, les allergiques par exemple, ou encore les personnes qui exercent des métiers à risque. Selon la société de JC Aubert, Célavie, 1/3 des patients admis aux urgences sont inconscients ou incapables de donner rapidement une information identitaire et médicale fiable et un quart de la population nécessiterait que son état médical soit connu des intervenants médicaux d’urgence. Et justement, les contre-indications médicales et les allergies aux traitements donnés sont une cause d’accidents. En cas de pépin, cela peut servir. Le service est payant et confidentiel, compter 40€ par an et par personne et il doit se renouveler chaque année. Cela en fait son principal obstacle vis-à-vis du marché des particuliers. Mais naturellement, pour les collectivités c’est autre chose. Espérons alors que la Life Carte du Marmot d’adoption connaîtra le même succès que la carte à puce de Roland Moréno. Quand on sait le nombre de téléphones portables dans le monde, le pari n’a rien d’impossible.