Portraits

Décès du Père Pierre-Marie Delfieux, fondateur des Fraternités de Jérusalem

Il est mort comme un moine. Dans le silence sans tambours ni trompettes médiatiques. Le père Pierre-Marie Delfieux est décédé à la fin du mois de février. Ses obsèques, présidées par Mgr Vingt-Trois, ont eu lieu mercredi 27 février à Notre-Dame de Paris, à 10h.

Cet originaire de Campuac fut un homme de dieu aveyronnais au parcours singulier. A neuf ans, son instituteur gentiment anti-clérical l’a mis pourtant sur la voie en lui offrant une biographie de Charles de Foucauld. Il est ordonné prêtre dans la cathédrale de Rodez, le 29 juin 1961. Avant de porter à Paris la parole de dieu, il avait connu les silences du désert avec une retraite d’ermite dans le Hoggar entre 1972 et 1974. «Dans ce « silence minéral », j’ai été heureux pendant deux ans car le vrai désert n’est pas ici. » expliquera-t-il.

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Revenu en France, Pierre-Marie Delfieux va fonder la communauté des Fraternités de Jérusalem en 1975. Il était responsable de l’église de Saint-Gervais à Paris dont les messes étaient très appréciées. Son cheval de bataille, c’était de réintroduire la vie monastique au cœur des villes. C’était un autre ecclésiastique aveyronnais bien connu, le Cardinal Marty, qui l’avait encouragé dans cette voie. « C’est ici, à Saint-Gervais, que se sont rencontrés saint Vincent de Paul et saint François de Sales. » confiait Pierre Marie Delfieux au journaliste, Gérard Leclerc de la Vie Catholique.

Plus d’informations sur le père Delfieux :
http://jerusalem.cef.fr/frere-pierre-marie-delfieux-biographie
http://www.ktotv.com/cms/pere-delfieux#villes