La 24e édition du marché des Aveyronnais de Bercy n’a pas dérogé à la règle. Le succès a bien été au rendez-vous. Nombre de fabricants montés du pays sont redescendus à vide a l’exemple des producteurs du Roquefort Vernières.
L’ondée du samedi midi a pu faire craindre le pire mais la pluie s’est vite arrêtée. Et les Parisiens n’ont pas boudé leur plaisir, savourant par milliers des assiettes d’aligot-saucisses – on parle de 8000 parts vendues- servies par les bénévoles de la Fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs qui n’ont pas levé les yeux de leur ouvrage. La tendance est au rajeunissement autant dans le public que chez bénévoles de la « fédé » . Une trentaine de jeunes Aveyronnais hébergés à l’Oustal ont ainsi donné un coup de main aux anciens.
Cette édition aura aussi mis un coup de projecteur sur le Sud Aveyron et notamment sur la ville de Millau avec l’avenir de filière ganterie au sens large emmenée par Olivier Fabre, à la tête de la ganterie éponyme, dans un projet de reconnaissance par l’Unesco.
Bref, la fête entre rires et bonne humeur, entre bandas, bourrées et reprise en cœur des Lacs du Connemara dans un Paris parfois rugueux souvent violent où la moindre étincelle dégénère en bagarre d’ivrogne, ce marché de l’Aveyron à Paris continue de donner l’impression d’une parenthèse de bonheur de l’âme comme des corps. Il ne serait sans doute pas exagéré de parler d’un « marché unique ».