Entretien donné le 4 octobre.
24 ans déjà que le marché de l’Aveyron a été lancé et quel succès !
Il tient grâce à toute l’équipe des bénévoles. Les gens ne se rendent pas toujours compte du travail qu’il y a en amont. Chaque année c’est plus compliqué, que ce soit pour le parking des exposants, l’énergie ou la sécurité des stands. Et pourtant cela fonctionne grâce à notre équipe qui travaille à sa préparation durant des jours.
Face à un tel succès beaucoup s’accrochent à l’événement ?
Oui, c’est parfois vrai. C’est pour ça qu’il est indispensable que de nouvelles actions estampillées « Fédération » partent de chez nous et qu’elles soient uniquement à l’origine de notre propre initiative.
Comment se présente le cru 2023 du marché de l’Aveyron ?
Cela s’annonce plutôt bien. La météo sera au beau fixe. Tout le monde a l’air content. Nous sommes ravis. En plus, comme le thème c’est la jeunesse aveyronnaise, cela promet d’être dynamique.
Est-ce une façon de conjurer un discours sur la désertion des jeunes dans l’amicalisme ?
Beaucoup de jeunes ont intégré nos institutions que ce soit au conseil d’administration ou au bureau. Une manifestation comme la Nuit du Rouergue montre que les jeunes répondent présents, qu’ils se sentent concernés par la communauté. C’est un travail de communication pour bien faire comprendre que ce sont des intérêts communs qui s’entretiennent des deux côtés.
Concrètement ?
Si les jeunes souhaitent voir des projets comme l’Oustal ou le Marché de pays se créer et perdurer, il leur faut faire vivre cette communauté aveyronnaise. Car c’est grâce à la solidarité qui les irrigue, au bénévolat et aux engagements de chacun que ces projets sont réalisés. Etre à l’Oustal ce n’est pas un dû. C’est un service que la Communauté leur rend. On espère en échange qu’il y aura un retour. Ce message commence à passer.
C’est pour cette raison que vous consacrez le thème du Marché de cette année à la jeunesse Aveyronnaise ?
Oui, il y aura l’Oustal Café qui accueillera les jeunes aveyronnais hébergés ou non à l’Oustal avec des tables rondes et des discussions. On parlera de leurs attentes et de leurs interrogations. De jeunes entrepreneurs aveyronnais interviendront également.
Où en est-on du projet d’Oustal n°2 ?
C’est un projet auquel on tient et sur lequel nous avons entamé des discussions avec certains acteurs. Mais c’est vraiment Gérard Paloc qui joue le rôle de chef de projet. Maintenant, on retrouve aussi le thème de la jeunesse si dans 5 ans, on parvient à y héberger 200 jeunes. Cela amènera encore plus de monde à la Fédération.