Aveyron Paris

Les fortunes aveyronnaises du dernier classement de Challenges 

La « limonade aveyronnaise » n’est pas absente du classement des 500 premières fortunes de France publié dans le numéro de juillet de Challenges. A commencer par les deux frères Costes.

Ainsi Jean-Louis a vu sa fortune bondir en un an de 420 à 550 millions d’euros et son rang atteindre celui du 240ème français le plus riche de France, soit une remontée du peloton de 40 places en un an.  Sa ténacité et l’obsession du détail dont il a fait preuve durant des années pour concevoir et peaufiner l’Hôtel à son nom rue Saint-Honoré a payé. Cocorico, il est le seul indépendant à la tête d’un palace parisien. 

Son aîné Gilbert  dont il s’était séparé il y a une quinzaine d’années n’est pas en reste. Associé à son fils Thierry au sein du Groupe Beaumarly, ils ont multiplié les brasseries « premium » sur les plus beaux emplacements parisiens comme encore récemment cette Plage des bords de Seine dans le quartier de Grenelle. Ils se propulsent de 70 rangs pour atteindre la 319ème place avec une fortune estimée à 400 millions. Soit 100 de plus qu’en 2022 si l’on en croit le mensuel. Pas mal pour deux gars partis sans le sou de Saint-Amans des Côts faire garçon à Paris. 

En tout cas, les Costes sont positionnés loin devant les pairs de la « bistrocratie » aveyronnaise. Tels les frères Richard, Pierre et André, respectivement à la tête des cafés et des vins, qui atteignent le 466ème rang (250 millions) se rapprochant d’autres notabilités tels Guy et Christian Tafanel ( 411ème rang – 300 millions d’euros), principaux distributeurs de boissons du CHR. 

Argh ! Un Cantalien surpasse pourtant tous les Aveyronnais. C’est Olivier Bertrand, n°2 de la restauration en France avec une brochette de belles brasseries parisiennes (Lipp, la Coupole, la Lorraine…) et des chaînes telles Burger King ou Chez Léon. Même s’il a un peu rétrogradé passant du 183ème rang au 195ème rang, sa fortune estimée à 675 millions d’euros s’est toutefois gonflée de 25 de millions en un an… Alors qui dira encore que « la limonade ça eut payé ! »