Conservées dans le sel, séchées, fumées ou consommées immédiatement, les charcuteries sont en Aveyron un vrai régal… Qu’il s’agisse de la saucisse sèche, du saucisson, le jambon séché ou fumé, les fritons gros ou pressés, l’astet ( filet mignon aromatisé et légèrement farci d’une persillade).
Le jambon de Najac, conservé dans le sel comme au temps des Valois est réputé depuis le Moyen Age. Rabelais le signale dans Pantagruel « Il n’est de bon jambon que de Najac ».
Sélection de producteurs
La maison Conquet de Laguiole, est renommée pour sa viande et ses charcuteries n’a pas peu fait pour consolider cette réputation.
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La Charcuterie de Millas avec ses homologues a mis sur pied une filière de cochons élevés sur la paille par des éleveurs aveyronnais. Le cochon Apalhat voit le ciel et vit dans des bâtiments ouverts au grand air. Un cochon élevé et travaillé comme au temps jadis. Au final des produits aussi véritables que succulents. En savoir plus.
La Naucelloise
L’aventure commence en 1966. Charles Savy, boucher-charcutier à Naucelle, décroche le premier grand prix national du meilleur tripou décerné par les membres de la tripière d’or de Normandie. Grâce à lui, la réputation de ce plat traditionnel du Rouergue va très vite dépasser les frontières de l’Hexagone. Aujourd’hui la Naucelloise est devenue l’une des entreprises gastronomiques identitaire du Ségala les plus réputées d’Aveyron. En savoir plus et commander les produits. En savoir plus
Les Saucisses de Pierre Boscus ravagent les palais de leurs saveurs incomparables. Bien des bistros les proposent.
Mais qui pourra oublier les magrets, les confits, les fritons, de la saucisse sèche, fortes saveurs paysannes retrouvées au cours de repas rustiques copieusement arrosés de vins de pays.
Confits, foies gras, gésiers, rillettes, pâtés, saucisses, magrets, cous farcis … la gamme des produits élaborés à partir des canards et des oies est large. Des visites de fermes vous permettront de suivre toutes les étapes de la fabrication du foie gras ou autres spécialités aveyronnaises de plats cuisinés.
Par exemple une ferme typique du Ségala de 3 ha peut contenir près de 2000 volatiles. On peut y voir comment les canerons (quelques jours) sont installés sur des litières de paille dans un bâtiment, dont la température est maintenue entre 25 et 30°C.
Ils sont nourris de granulés à base de céréales broyées mélangées à des minéraux. Au bout de deux mois, les canards peuvent sortir.
Le gavage commence quatre semaines plus tard.
Vous pourrez dans certaines fermes assister au gavage et puis au tri des foies par grosseur et qualité. Les « extra » sont assaisonnés et cuits dans un chaudron en cuivre, à l’ancienne, au feu de bois. Les autres serviront à farcir les cous, gésiers ou entrent dans la composition de pâtés. Les magrets sèchent pendant une durée de trois semaines.
Savourez les cailles fourrées au foie gras du Manoir Alexandre.