pays ruthénois

Conques, et sa prospérité… relancée par Mérimée

C’est un ermite du nom de Dadon qui s’installe vers la fin du VIII ° siècle en ce lieu propice à la méditation. Douze siècles plus tard, l’écrivain catholique Daniel Rops, auteur d’une « Vie de Jésus » qualifiait Conques de « merveille du Rouergue ».

«On connaît peu d’endroits qui parlent davantage à l’esprit et au cœur » écrit-il.

Le village, niché au cœur d’une gorge sauvage, avec ses ruelles étroites et ses vieilles maisons à pans de bois recouvertes de lauzes, s’étire en effet à flanc de coteau le long de la rue Charlemagne empruntée par les pèlerins se rendant à l’abbaye de Conques. Rejoint par d’autres moines, le moine Dadon fonde une communauté selon la règle de Saint-Benoît. Bâtis par les moines du X° au XII° siècle, l’abbatiale et le cloître comptent parmi les plus belles réussites de l’art roman.

L’arrivée des protestants au XVI° siècle ruina le monastère qui fut en partie brûlé comme de nombreux autres en Aveyron. On doit la renaissance de Conques à Prosper Mérimée, alors inspecteur des Monuments historiques qui réhabilite le site dès la fin du XIX° siècle. Selon les chiffres de l’Office de tourisme, Conques aurait enregistré en l’an 2000, 540 000 visiteurs.
Classé par les Monuments historiques en 1838, le site de Conques est désormais inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco.

A propos de Conques

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