Grâce aux reliques de Sainte-Foy – martyre de 12 ans décapitée puis brûlée en 303 –, rapportées d’Agen, en 866, par le moine Avariscius et grâce au passage de la via Podiensis – l’une des quatre routes menant à Saint-Jacques-de-Compostelle–, Conques est devenue une étape majeure sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, entre Le Puy-en-Velay et Moissac.
Du XI° au XIII° siècle, l’afflux de pèlerins ne cessera de croître notamment sous l’influence du « livre des miracles de Sainte-Foy ». Conques sera alors réputée dans l’ensemble du monde occidental. Venant du Puy-en-Velay, nombreux sont aujourd’hui encore les marcheurs qui empruntent ce chemin historique faisant étape au cœur du village où ils sont accueillis par les religieux.
L’église possède une vaste nef de plus de 20 mètres de haut. Ses larges transepts collatéraux permettaient aux pèlerins de déambuler à l’intérieur de l’église en facilitant ainsi la circulation des personnes. Autrefois, les pèlerins qui se rendaient à l’abbaye se prosternaient devant la statue reliquaire de Sainte-Foy, placée alors dans le chœur de l’église. Aujourd’hui, la statue se trouve conservée dans une salle du trésor qui présente également plusieurs pièces d’orfèvrerie.
Ce riche patrimoine légué par le passé s’est enrichi en 1994 de nouveaux vitraux conçus par le peintre ruthénois Pierre Soulages (dont on peut admirer les esquisses au musée qui lui est dédié à Rodez).
A propos de Conques Une étape majeure sur le chemin de St Jacques de Compostelle Conques, un des plus beaux villages de France Sainte-Foy, cette jeune fille qui fit la fortune de Conques |