C’est un retour au bercail que signe Guillaume Froment en relançant le Gramont. Il a racheté ce café du boulevard des Italiens en janvier 2017 et l’a totalement repensé avec une décoration sortant de tous les standards parisiens puisque signée par un décorateur londonien …
Ce Gramont avait appartenu à ses grands-parents originaires de Marcillac jusqu’en 1995, année où ils l’ont vendu. Ils étaient montés du Rouergue dans les années cinquante et avaient suivi toutes les étapes du parcours des bougnats aveyronnais avant finalement de prendre le fonds de ce beau café proche de l’Opéra.
Guillaume et Dominique Froment derrière le comptoir du Gramont
Leur petit-fils Guillaume, 28 ans, s’il n’a pas beaucoup arpenté les comptoirs, connaît néanmoins les ficelles du métier puisqu’après avoir tâté de la banque d’affaires après sa sortie de l’Essec, il a travaillé avec son père, Dominique, qui dirige un cabinet d’audit spécialisé dans le CHR. L’expérience et la caution de ce dernier dans le milieu ont évidemment dû compter dans cette reprise du Gramont.
Guillaume doit relever le défi de la tenue d’un grand café. Il commence bien, outre la déco à la fois élégante et légère comme une affiche de Savignac, il a ajouté une carte au rapport qualité-prix honnête avec terrine maison et des « petits farcis de viande à l’Aveyronnaise » qui s’affichent dès les premières lignes. Affirmer ses racines sur les Grands Boulevards ne lui fera pas de mal.
