(Monument érigé en souvenir de l’exécution de résistants dans une forêt du réquistanais.)
La devise maréchaliste « Travail, famille, patrie », et son cortège de dictons démagogiques, « La terre, elle, ne ment pas ! », ne pouvait que faire mouche en cette terre catholique qu’est l’Aveyron.
Conservateur par culture, l’Aveyron qui avait soutenu les prêtres réfractaires et protesté contre les lois de la laïcité de l’enseignement ne pouvait, en premier lieu, qu’adhérer au discours du maréchal. Mais l’invasion de la zone sud, et le caractère barbare du nazisme allait en pousser plus d’un dans les bras de la Résistance. Les maquis se multiplient.
Comme ailleurs, les résistants tentent, surtout après le Débarquement, de désorganiser l’occupant. Au moment où les Allemands évacuent Rodez, la Gestapo exécute 30 prisonniers à Sainte-Radegonde près de Rodez. Un monument est érigé à leur mémoire. Mais il n’y aura pas de massacre de villages entiers comme celui d’Oradour sur Glane en Limousin (photo ci-dessus).
Lire la bio du Préfet de l’Aveyron, Louis Dupiech, résistant arrêté et déporté en mai 1944.
