Histoire et culture

Le virus généalogique aveyronnais

A l’origine d’un nom

genealogi3Selon Maurice Miquel (ci-contre à droite), en France, les noms commencent à se fixer à partir du XIIe siècle. En Aveyron, il y a bien sûr cette influence prépondérante de l’occitan. Un nom peut s’expliquer par le métier pratiqué par l’ancêtre, comme le Fabre (forgeron), le lieu (Comb, Valade) ou la fonction. Ou encore le prénom devenu patronyme (Miquel). Lorsque s’accroît la population et quand par exemple, sur un même hameau, dix foyers ont le même patronyme au point d’en faire perdre son latin au curé, on se met à jouer des variations. Parfois, on féminise dans certains cas le nom. Cela se fait « naturellement » sachant que dans tous les actes, les filles voient leurs patronymes féminisés lors du mariage. Ainsi la fille de M.Rouquet, est appelée la Rouquette dans l’acte de mariage. Mais si sa petite sœur a un enfant naturel, il en conservera le nom. On voit aussi fleurir des déclinaisons d’un même patronyme, Combe peut devenir Combettes.

 

 

 

 

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Cercle généalogique du sud Aveyron
70 place des Consuls
12100 Millau
Site : www.genealogie-aveyron.fr

Cercle généalogique du Rouergue
Archives départementales
25 av. Victor Hugo
12000 Rodez
Site : http://genealogie-rouergue.org

Commission Histoire et Généalogie de la Fédération des Amicales Aveyronnaises
http://www.genealogie-fnaa.org

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