Portraits

Pascal Mousset : Success story d’un aubergiste parisien d’origine aveyronnaise. 

Bien que situé en sous-sol, le lieu est prisé, notamment par les hommes politiques de la Capitale qui y apprécient son côté Club. Cinq ans plus tard, sans hésiter, il se lance dans la reprise du restaurant du Sénat qu’il tiendra plusieurs années. Avec succès, d’autant qu’on sait que les sénateurs sont amateurs de bonne cuisine…

Cet aubergiste, désireux de faire partager sa vision de « la cuisine traditionnelle et du savoir-faire à la française » ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Au fil des ans, il a créé ou repris quelques belles affaires parisiennes pour constituer le groupe des Tables Mousset. Soit six affaires régies par une même volonté d’offrir de bons produits à prix raisonnables et de garantir une totale transparence, quant à leur origine. «  Nous nous engageons à servir au moins 80% de produits frais et nous ne mentons jamais aux clients. Si nous sommes amenés à cuisiner du poisson d’élevage, nous l’écrivons sur la carte », assure-t-il. Une honnêteté qui semble payer. En effet, la petite chaîne que représentent les Tables Mousset emploie 200 personnes et sert 800 couverts par jour. Mais si le patron n’oublie pas son Aveyron et l’aligot, c’est le gigot flageolets, qui rassemblait le dimanche la famille autour de sa grand-mère qui demeure son plat fétiche. Un plat consensuel comme Chez Françoise. 

 

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