Amicales et Folklore

La Sauce à Charly, nouvelle spécialité sonore aveyronnaise.

charly3Vous prendrez bien une petite dose de chili Aveyronnais ? Pour vous déboucher les esgourdes, la Sauce à Charly est toute indiquée. Ce groupe de trentenaires de La Loubière concocte un festival d’influences jazzy, latino, reggae agrémentés de riffs façon Mano Negra. Eux ils appellent ça du Rock festif latin’oc interactif et ils déploient une maestria qui met l’Aveyron en avant d’une autre façon…Leur album Aveyronnais Hot Chili est en vente dans les bonnes maisons depuis avril.

Car, dans le bel Aveyron aux grands élus jamais avares d’un grand projet culturel, la Sauce à Charly décape gentiment avec son Aveyronnais Hot Chili. Depuis l’émergence du comique Wally voilà quelques années, on n’avait pas entendu quelque chose d’aussi frais qu’Aveyronnais…

charly1On apprécie tout particulièrement la section de cuivres à chavirer tous les amateurs de soul années 70, et les arrangements claviers. Alors avis aux bistros aveyronnais de Paname ou d’ailleurs, coupez le sifflet aux fadeurs saccadées de la FM et étalez une bonne couche de Sauce à Charly sur vos zincs, ça risque de donner une image plus “pulsive“ de l’Aveyron. Vous n’aurez pas à en rougir. Mais les mieux est encore d’écouter le morceau que les gars de la Sauce à Charly mettent gentiment à votre disposition.

Cliquez ici pour écouter un morceau mais que cela ne vous empêche pas d’acheter le disque ou de le commander sur :
http://www.la-sauce-a-charly.com

Interview express de Pascal Reynes, fier trentenaire originaire de Bertholène. C’est le compositeur et auteur des textes de la Sauce à Charly, il fait le point sur la montée de la Sauce.

La Sauce à Charly, kezako ?
La Sauce à Charly c’est un groupe basé à la Loubière. On l’a créé en 1999 et on a grossi, en ajoutant une section cuivre. Aujourd’hui, nous sommes huit musiciens, cinq aveyronnais et « trois doryphores tarnais».

Qui est Charly ?
Charly c’est le fils de notre bassiste, on cherchait un nom qui marque quand on a commencé à tourner dans les bars et même si on est passé café à la scène.

Vous mettez l’Aveyron en avant dans vos chansons, quel accueil vous a-t-on fait sur place ?
C’est un peu comme Wally, nul n’est prophète dans son pays. C’est le problème de la politique culturelle locale, ils ont toujours tendance à oublier la création originale et locale que ce soit dans les festivals ou ailleurs. Il faut faire ses preuves ailleurs. On a fait par exemple un festival à Toulouse et ça a marché.

Comment se vend votre dernier album ?
Plutôt bien, en libre écoute à la Fnac de Toulouse, il a été en rupture de stock la première semaine.