Amicales et Folklore

Le folklore au Pays

Les groupes folkloriques sont moins nombreux au pays qu’à Paris. On peut les estimer à une dizaine, mais cinq auraient vraiment une activité structurée, régulière et orientée vers le folklore. Sur place, les avis sont partagés sur un état de grâce du folklore. «Le phénomène va en décroissance, les amateurs de bourrée sont de plus en plus rares. On a eu plus de 100 enfants dans notre école, il en reste à peine 20, et en cinq ans, on est passé de 100 à 50 adultes pratiquants» déplore Pierre Tabardel, qui s’occupe du groupe ruthénois de la Pastourelle. Son groupe est plus orienté vers la danse que les costumes. Mais il présente également un certain nombre de pièces en Occitan.folkescloup

Nicole Fournier du groupe ruthénois l’Escloupeto, ainsi nommé car la troupe danse en sabots, fait entendre un autre son de cloche. Son groupe créé en 1953 réunit une quarantaine de danseurs sans compter les accordéonistes, les cabretaïres et les vielleux. «Je trouve que le folklore reprend énormément. Et surtout chez les jeunes, j’en veux pour preuve que la moyenne d’âge de notre groupe est de vingt-six ans. » Et la Ruthénoise d’expliquer également que «l’on se mettrait désormais à danser la bourrée dans certaines discothèques du côté de Baraqueville.» La vérité sur l’ampleur du phénomène est sans doute entre les deux. Voir le site de l’Escloupeto.

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