Enclavée et à l’écart des grands axes, Peyrusse-le-Roc est une merveille cachée comme il en existe tant en Aveyron.
Un site qui vaut le détour si l’on veut plonger dans l’histoire et se vider l’esprit. Ces deux tours emblématiques plantées sur leur piton rocheux, son jardin médiéval, et toutes ses ruines, stimulent l’imagination.
Dans le Rouergue médiéval, Peyrusse était incontournable. On ralliait cette cité fortifiée de 3000 personnes, pour ses foires et ses marchés.
On y venait entendre le bailli royal rendre justice. Cette fortune et cette renommée remontent en fait à l’ère gallo-romaine lorsque la cité, alors baptisée Petrucia, était le siège de mines de plomb argentifère. Le filon épuisé, la cité ne tarda pas à être délaissée. Surtout à partir du XVIIème. A l’écart des grands axes elle fut supplantée par Villefranche.
Ses tours et châteaux tombèrent en ruines.
Depuis des dizaines années, Peyrusse le Roc attire des bénévoles et des amoureux des vieilles pierres qui viennent peu à peu reconstruire ce joyau délaissé.
Mais le village n’a rien d’un bagne pour porteurs de caillou sur le chemin de la rédemption.
On peut apprécier l’ambiance épicurienne, qui règne dans le village, ses petits restaurants qui proposent une cuisine locale roborative et bon marché, sa place de l’église où les habitants jouent à la pétanque.
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