Le 26 juillet, c’était la seconde année des festivités de la Sainte-Anne à Millau. La mère de Marie est aussi la patronne des gantiers et cette messe était un des moyens de montrer l’engagement des Millavois pour la reconnaissance en tant que patrimoine immatériel et culturel par l’UNESCO de la ganterie.
La journée s’est poursuivie avec un match de rugby. De même, des restaurants millavois avaient concocté un menu spécial Sainte-Anne.
Comme les cafés de France ou les bouquinistes des quais de Paris, les gantiers millavois avec les collectivités locales ont entrepris un marathon bureaucratique pour faire inscrire la filière des gants de Millau au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Obtenir ce classement vise en fait à faire reconnaître tout un écosystème bien vivant englobant éleveurs de brebis, bergers, mégissiers, délaineurs, gantiers… Dans quel but ? Celui de « la sauvegarde des emplois qui nourrissent et nourriront encore de nombreuses familles, mais aussi pour la transmission de leur savoir-faire, auprès des jeunes générations et pour le souci du bien commun. » comme l’explique Olivier Fabre, Président de l’association Sauvegarde du Patrimoine Culturel et Immatériel en Pays de Millau qui a posé les premiers jalons de cette démarche dès 2015.
A propos de la reconnaissance du patrimoine immatériel par l’Unesco, lire un article sur la démarche des bistrots et cafés de France.