Saint-Jean d’Alcas est un très beau fort villageois bien restauré (prix « Trophée de la Tour d’Or » en 1988). Même à l’écart, il vaut vraiment le détour pour sa beauté et cette influence cistercienne.
L’enceinte fortifiée de Saint-Jean d’Alcas. En cas de danger, les paysans des alentours et ceux du village pouvait s’y réfugier et sauver leurs troupeaux.
Ici, point d’origine templière ou hospitalière, mais les peurs bien réelles de la guerre de Cent ans devant les bandes de routiers bien installées sur le Larzac. Et dont aucune puissance publique ne vient à bout. Dès lors, l’abbesse de l’abbaye cistercienne de Nonenque, toute proche autorise les habitants de plusieurs lieux voisins à élever une enceinte fortifiée à Saint-Jean-d’Alcas.
En cas de danger, les paysans des alentours et ceux du village pouvait s’y réfugier et sauver leurs troupeaux. Le danger était bien réel car on notera qu’à la même époque, le
grand prieur de Saint-Gilles autorisait également la fortification des lieux dépendant de la commanderie toute voisine de Sainte-Eulalie.
L’enceinte de Saint-Jean d’Alcas longue de 62,5 mètres pour 37 de large, est encadré par quatre tours d’angle.
A l’intérieur de l’enceinte, deux uniques rues parallèles bordées de petites maisons identiques aux fenêtres à meneaux.
La chapelle, au style dépouillé, est à l’image de l’influence des abbayes cisterciennes. La restauration des 14 stations de l’ancien Chemin de Croix de l’église est en cours (inscrit aux Monuments historiques).
La première station a été restaurée par un artiste peintre de Saint-Affrique, Bernard Boutonnet.
Laisser un commentaire.