Au beau milieu de la plaine du Rougier de Camarès, Montlaur est un village qui ne manque pas de personnalité. Est-ce dû à ces vieilles maisons ou à cette physionomie qui évoque un village provençal ? Même quand le soleil estival donne l’impression de griller la plaine environnante, ce village semble au frais grâce au Dourdou qu’il borde.
Montlaur a un riche passé. Dès le XIIe siècle, il fut une importante seigneurie. Dans la longue chronique des événements de la Guerre de Cent ans en Rouergue, le village fut également le lieu d’une victoire française en 1369. Le commandant anglais, Thomas de Wetenhalle, Sénéchal du Rouergue y perdit même la vie. Le Rouergue était du fait du Traité de Brétigny de 1360 passé sous contrôle anglais.
Montlaur ne fut pas non plus épargné par les guerres de religion. En 1576, les Protestants s’en emparèrent. Plus tard les remparts de la ville furent mis à bas. Et pour finir, c’est en 1793 que les Jacobins de Saint-Affrique détruisirent son château.
Non loin de Montlaur, au lieu dit du Mas d’Azaïs, deux statues menhirs du groupe Rouergat, caractéristiques du Sud Aveyron, peuvent être vues.
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