Entre Causse et Cévennes, Saint-Jean-du-Bruel est traversé par la Dourbie et profite d’un climat méditerranéen. Ce bourg, autrefois protestant, a subi durement les Guerres de religion.
Saint-Jean possède ses rues pittoresques ainsi qu’une Halle datant du XVIII° siècle.
Saint-Jean-du-Bruel la protestante s’opposa en effet à Nant la catholique. Au cours de ses affrontements, les Saint-Jeantais brûlèrent le monastère de Nant et mirent la ville à sac.
Saint-Jean-du-Bruel se reconvertit au catholicisme après la révocation de l’Edit de Nantes.
L’église fut reconstruite en 1710. Mais la cité a gardé son temple. Deux ponts enjambent la Dourbie, le pont Vieux du XIII° siècle et le pont Neuf datant du XVIII°.
Saint-Jean du Bruel était très connu autrefois pour son artisanat : tonnellerie, sabotiers, horlogerie…
Et puis il y a le « Midi Papillon »
Emotion gastronomique garantie à l’Hôtel Midi Papillon. Sur les bords de la Dourbie, l’auberge familiale créée en 1850 justifierait à elle seule le détour par Saint-Jean du Bruel. C’est une affaire de femmes avec un service tenu et immuable. Bien sûr, il y a le le charme de la vue sur le pont de la rivière, mais c’est surtout le service et l’assiette qui mettent l’âme – et le ventre ! – en joie. Une survivance de l’idée d’un restaurant familial traditionnel tenu par la dernière représentante d’une dynastie d’aubergistes aveyronnais.
La carte des vins met le palais en ébullition comme ce savoureux chardonnay du domaine de la Colombette. Et à l’exception du jambon de coche, fondant mais trop salé, on aime tout, les tripous maison comme l’agneau ou la tourte au roquefort moelleuse sur son lit de pâte sablée. L’arrivée du chariot à fromages est un hommage au Larzac et ses pâtes de brebis molles et dures. Petits palais délicats gare à la rebarbe de roquefort, puissant et corrosif comme une Dourbie en crue…
Menu à 20€ entrée-plat-fromage-dessert
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