Malgré son nom cette brasserie de la place Saint-Cyprien dans la Ville Rose n’a rien de…chimérique. Ni même sa patronne : Manon Laur. Elle est la fille de Patrick Laur l’un des rares néo-bougnats sud-aveyronnais montés à Paris ces 30 dernières années faire carrière avec succès derrière le comptoir.
Il a encore quelques affaires chaleureuses dans la capitale exploitées avec des associés. Mais le bistrotier originaire de Requista en pince désormais pour la pétanque professionnelle. Il a ainsi confié la gérance de ses Chimères toulousaines à sa fille Manon.
Et à tester l’adresse on vérifie ainsi le proverbe : « Le sang ce n’est pas de l’eau. » La jeune femme s’y entend comme son père pour faire tourner son affaire et satisfaire ses clients.
Une chose est sûre : la brasserie fait honneur à l’Aveyron.
Assiettes copieuses et goûteuses, pleines d’idées et d’originalité comme cette savoureuse soupe de supions ou ce gaspacho de fèves à la menthe bien frais et bienvenu quand le cagnard fait suer les briques toulousaines.
Il en va de même d’une belle assiette Anglaise, cauchemar de vegan mais rêve de carnassier pour des portions généreuses, servie avec une mayonnaise sensuelle et sapide pour les tranches de rôti.
Quant aux prix, le client Parisien a de quoi se frotter les yeux. Plat du jour à 11€ et formule entrée-plat ou plat-dessert à 13,50€. Bref, à Toulouse, ces Chimères sont incontestablement la bonne adresse aveyronnaise.
Le dimanche, les clients toulousains ont droit à leur brunch de 12h à 15h avec une formule a 22€ comprenant buffet a volonté, boissons chaudes à volonté ainsi qu’un jus de fruit pressé.
Mais comme les Laur n’oublient pas la vocation démocratique des bistrots, ils ont laissé le café au comptoir à 1€.
place St Cyprien
31300 Toulouse
