On savait que les troquets d’Aveyron étaient tendance mais à ce point ! Monoprix nous sort une collection de sous-bocks, serviettes, boîtes d’allumettes, boîtes en métal, torchons etc… tous siglés d’un « Troquet 12 » . Qui se cache derrière cette gamme apéritive ? Des « francs macs » aveyronnais de la bistrocratie en poste chez Casino (maison Mère de Monoprix) qui enverraient ainsi des signes de ralliement à leurs homologues ?
Ou est-ce un coup des Frères Costes présents longtemps chez Monoprix avec leurs plats cuisinés ? Ou plus prosaïquement, le fait d’opportunistes profitant de la notoriété des bistrots rouergats pour faire leur beurre sur la tendance ?
Pas sûr que les descendants des bougnats qui ont contribué à la célébrité des troquets d’Aveyron apprécient ce détournement de notoriété ? D’autant que tous ces beaux objets sont fabriqués en Inde ou … Et pan dans le « Fabriqué en Aveyron ! » ardemment défendu par le Conseil départemental.
Pour enfoncer le clou, les cyclistes ruthénois risquent également de perdre leur latin. Avec ces belles assiettes et mugs où s’affichent « Club Cycliste, Ville de Rodez, Aveyron»… Du made in China cette fois-ci…
Bon, on ne va pas bouder le clin d’œil mais quand même si Monoprix aime tant l’Aveyron, pourquoi ne fait-il pas travailler le pays ? On aurait voulu poser la question. Chou blanc. Malgré sa dizaine de personnes travaillant au service de presse, des mails et des messages téléphoniques, le commerçant, roi du calembour, nous fait le coup du silence de mort. Pas question de rigoler au comptoir du Troquet 12 !