Le causse du Larzac est le plus étendu des Grands Causses. Avec 1000 km2, ses plaines immenses, arides et dépeuplées, sont dominées par des rochers ruiniformes. Ici, la brebis lacaune qui donne son lait au roquefort et s’abreuve dans les lavognes, est reine.
L’altitude varie entre 500 et 900 mètres, le Larzac s’étire du nord au sud. IL est traversé dans toute sa longueur par la route du Pas de l’Escalette qui débouche en Languedoc sur le vignoble des Terrasses du Larzac. Depuis quelques années l’A75 l’a fait rentrer dans la modernité en reliant Clermont à Béziers. Ainsi quand on vient de Paris, la porte d’entrée du Larzac, c’est la traversée du Viaduc de Millau. Mais pour une fois sur ce ruban d’asphalte de 35 km entre la Cavalerie et le Caylar, on ne sent pas prisonnier. On peut toujours s’en échapper et faire halte par exemple à la Cité Templière de la Couvertoirade formidablement bien conservée. Ce n’est pas la seule d’un circuit templier et hospitalier bien fléché avec d’autres sites des moines soldats.
Gardarem Lou Larzac !
Mais l’immensité austère du lieu a façonné au fil des siècles des paysans à l’âme têtue encline à la résistance. Ils l’ont montré tout au long des années 70 en s’opposant à un projet d’extension du camp militaire de la Cavalerie. Rejoints par d’autres opposants de l’époque, le Larzac a fait figure et de mouvement originel pour un José Bové et une confédération paysanne. Certains urbains, ex-néo ruraux, venus soutenir la cause paysanne du Larzac, y ont fait souche et s’y trouvent encore aujourd’hui.
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