A ne pas confondre avec Capdenac-le-Haut, à cheval sur les départements du Lot et de l’Aveyron. Au bord du Lot et au pied de l’oppidum de Capdenac, Capdenac-Gare doit son développement, comme son nom l’indique à l’arrivée du chemin de fer.
Capdenac-le-Haut serait d’après de nombreux historiens l’antique Uxellodunum, le village d’Astérix qui symbolise la résistance gauloise à Jules César. Certains monuments laissent présager du bien-fondé de cette hypothèse. Comme la fontaine de César qui aurait été asséchée lors du siège de l’empereur romain afin que l’oppidum capitule. La place fut prise à de nombreuses reprises notamment par Pépin le Bref au VIII° siècle et durant la guerre de Cent Ans. Au bord du Lot et au pied de l’oppidum de Capdenac, Capdenac-Gare doit son développement, comme son nom l’indique à l’arrivée du chemin de fer.
Il y a 150 ans, en effet, le demi-frère de Napoléon III, à la tête de la Compagnie d’Orléans, choisit le tracé de la voie ferrée en vue de relier Montauban au Lot et au bassin houiller d’Aubin-Decazeville.
Capdenac a connu son développement avec les lignes Rodez – Brive – Aurillac, Figeac – Cahors durant la seconde moitié du XIX° siècle. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Capdenac-Gare compte 1 200 cheminots. La fermeture du dépôt, en 1961, amorça le déclin de la ville qui coïncida avec la fermeture des mines de charbon.
Une association Quercy-Rail a remis en service la ligne Cahors – Capdenac (71 km) pour les touristes. Office du tourisme de Capdenac-Gare. Tél. : 05 65 64 74 87
Aujourd’hui, la commune doit sa renommée aux conserveries Raynal et Roquelaure, qui ont tous deux travaillé au buffet de la gare de Capdenac au siècle dernier. Célèbre pour ses pâtés, cassoulet braisé dans un four à bois particulièrement apprécié par les voyageurs.
Bonne adresse à Capdenac, l’Auberge de la Diège, une maison Aveyronnaise tenue de main de maître par la même famille depuis 30 ans.
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