Séparé au nord, de son « frère » Méjean par la Jonte et au sud de son grand frère Larzac par la Dourbie, le Causse Noir avec ses 200 km2, le Causse Noir est le moins étendu des Grands Causses. Le Causse Noir est surtout connu pour le chaos de Montpellier-le-Vieux, extraordinaire ensemble rocheux, amas de roches calcaires que l’eau de pluie se chargeant d’acide carbonique au contact de l’air a ainsi façonné au fil des siècles.
Ces rochers dolomitiques qui s’étendent sur 120 ha ont été explorés par Edouard Martel en 1883-1884. Les surnoms attribués aux roches laissent présager du gigantisme de ces pierres : Arc de triomphe, Sphinx, porte de Mycènes… Ses blocs sculptés par l’érosion portent les noms évocateurs de porte de Mycènes, Arc de triomphe, Sphinx .
Aujourd’hui, on peut le visiter à pied ou en petit train et les quelques heures passées à flâner au milieu de ces reliefs ruiniformes, ombragés de pins sylvestres et de chênes, laisseront un souvenir très agréable.
Ce qui n’était pas le cas en 1870 lorsque le lieu était considéré par les habitants des alentours comme maudit et hanté par le diable. Selon une légende, en effet, le diable aurait chassé les trois fées qui occupaient et veillaient le cœur des quatre cirque.
Une théorie accréditée par les bergers qui constataient de très nombreuses disparitions de brebis et de chèvres la nuit. Balayé par des vents violents l’hiver, souvent enneigé et accablé par une chaleur torride l’été.
Parmi les curiosités, la petite cité de Nant et les sites pittoresques de Cantobre (ci-dessus) ou de Peyreleau, point de départ des gorges du Tarn.
Dominant le confluent de la Dourbie et du Trévezel, la place forte de Cantobre fut un ancien repaire des brigands et le siège au XVII° siècle du bandit Jean de Fombose et de ses quatre frères.
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