Depuis sa fondation, en 1920, A la Ville de Rodez a approvisionné des générations d’Aveyronnais de Paris en produits du pays introuvables ailleurs.
Des produits aux noms étranges –estofinado, rissoles, gâteau à la broche…etc – qui sonnaient comme autant de mots de passe pour initiés. 93 ans plus tard, cette caverne d’Ali Baba de trésors rouergats n’a pas concédé un pouce de terrain aux techniques du marketing et du packaging en usage dans l’agro-alimentaire du XXIe siècle.
La vitrine est toujours la même. Et il se pourrait bien que sa balance ait pesé la tome fraîche que Paul Ramadier, alors député de Decazeville, venait y chercher après les longues nuits de discussion budgétaires à la Chambre des députés. Les Laguiole et les Salers vieux de 15 mois sont toujours fidèles au poste. On y trouve toujours aussi salaisons et pâtés, tome et saucisse fraîche, boudin aux châtaignes et pounti, choux farci et confits, tripoux et foies gras, filets mignons de porc fermier et bœuf de l’Aubrac, sans oublier les couteaux de la Forge de Laguiole pour découper tout ça.
La plupart des très bons producteurs du Pays trouvent ici une ambassade pour leurs richesses qui se retrouveront sur les tables parisiennes. Et cela se sait. Depuis des décennies, le bouche à oreille continue de transmettre cette vénérable adresse.
Au diable le chauvinisme ! Si tous les clients d’A la Ville de Rodez ne sont pas rouergats, il en va de même pour les produits. On peut par exemple croiser sur ses étagères des bocaux de haricots tarbais label rouge.
Ceux-là même qu’utilisent Pierre Perret pour son cassoulet. Ne parlons pas des bocaux de prunes du Périgord. Le trio gagnant qui préside, depuis juillet 2007, aux destinées de la boutique – la Ruthénoise Stéphanie, la Montpelliéraine Brigitte et le Parisien Maurice- est bien décidé à maintenir la réputation du lieu, voire à l’accentuer en proposant des produits encore plus « pointus » tel que ce jambon de coche de Laborie ou cette poitrine séchée grand affinage Ducasse.
A la Ville de Rodez est le genre d’endroit où l’on peut se concocter un repas de gourmet, liquides compris. En partant de l’apéro à la Gentiane de 25° en passant par le Monbazillac servi à température pour accompagner le foie gras. Dans cette profusion de richesses culinaires, il y a du grand, de l’exceptionnel. Il en va ainsi de ces truffes fraîches que l’on peut commander entre janvier et février. Mais avec le risque de l’aléa naturel.
Le meilleur chasseur peut s’en revenir bredouille tout comme le paysan truffier envoyé par la Maison pour sa précieuse récolte. Il faudra s’incliner devant Dame nature. Et se rabattre sur un jus de truffe, quitte à oublier cette mésaventure avec un verre de Marcillac.
A la Ville de Rodez 22 rue Vieille du Temple Tel : 01 48 87 79 36 métro ligne 1 : Hôtel de ville, Saint-Paul Ouvert tous les jours sauf lundi, de 10h à 14h et de 15h à 20h |
Organisez votre buffet avec A la Ville de Rodez La boutique peut préparer un buffet froid avec ses spécialités les plus recherchées pour une centaine de personnes. Nous contacter une semaine à l’avance.Bonne idée de cadeaux ! Envie de faire plaisir et de trouver un cadeau sortant de l’ordinaire, A la Ville de Rodez prépare des coffrets avec ses spécialités. Ainsi ce colis de Noël avec sa bouteille de Monbazillac, son foie gras du Lot et sa confiture de figue. |
Publi-information