Communauté Portraits

Jean-Marie Périer, 
de l’Amérique à l’Aveyron, itinéraire d’un enfant gâté

La vie de Jean-Marie Périer ressemble à un film de Claude Lelouch. Un peu de chabadabada… avec Françoise Hardy beaucoup de “Vous les copains, je ne vous oublierais jamais”, avec Johnny, Sylvie, et toute la bande de Salut les Copains. L’aventure se poursuit aujourd’hui dans un Aveyron des bastides –peut-être un peu idéalisé et qu’il voit comme le pays de ses rêves et du luxe absolu-, un pays où il veut mourir après avoir pris le temps d’apprendre à vivre.

 

Après son expo à la mairie de Paris voilà un an, sur cette période ultra-nostalgique pour les seniors français, (expo qui devrait se tenir à Toulouse en mai) il récidive avec une sorte de recueil de souvenirs, Le Temps d’apprendre à vivre (XO Editions). Il y égrène ses doutes et ses illusions et surtout ses rencontres avec tout le gratin du show-biz international, de son copain Jojo (Johnny), à James Brown en passant par les Stones ou les Beatles. Il n’oublie pas son père adoptif, le comédien François Périer, à qui il doit tant.

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Clin d’œil de la vie, pour un peu, son parcours est le contraire de celui d’un autre Aveyronnais de Villefranche et qui a fréquenté les mêmes milieux de la mode et de la pub quelques décennies avant lui. Savignac, fils de bistro aveyronnais des environs de Villefranche que nous avions eu le privilège de rencontrer dans ces derniers jours à Trouville.

Même si la désillusion pointe le nez, il y a quand même quelques scènes d’anthologie hilarantes dans Le Temps d’apprendre à vivre. Celle d’une nuit de 1966, où Jean-Marie Périer, remonte en voiture les Rolling Stones vers Paris et fait halte dans un routier. Et les réflexions de fuser : «Qu’est-ce que c’est que ces pédés, c’est pas des pédés, c’est des singes… et la patronne : “Ils veulent quoi les guignols ?” La bagarre sera évitée grâce à l’arrivée providentielle d’un car d’ados qui vont bondir sur les Stones et faire ainsi diversion.

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