Nature

Quelques sentiers botaniques en Aveyron

Le « sentier d’observation écologique et botanique du bois de Laguiole »
Situé à 6 km du village, ce sentier d’observation découverte peut s’effectuer seul ou accompagné.
La flore de sous-bois y est particulièrement riche. Floraisons printanières des sous-bois clairs. Vers le mois d’avril-mai on y voit pousser érythrones, corydales, scilles, dentaires, parisettes, sceau de Salomon, jonquilles …
Ce sentier d’observation écologique et botanique a été réalisé par Sylvie et Alain Michelin (Ecologues). Son accès est libre.
Un guide d’explication est à acquérir à l’office de tourisme de Laguiole.
Office de tourisme
Tél. : 05 65 44 35 94 – Fax : 05 65 44 35 76.

Le jardin botanique d’Aubrac
Il était auparavant situé près de l’église d’Aubrac et son accès était libre. Désormais situé sous la Maison de l’Aubrac l’accès est payant.(5 €)
Comprend une présentation du jardin + visite libre du jardin + spectacle audio-visuel. Mais un programme complet d’animations dans le jardin (animations du jour comprises dans le tarif d’entrée).
Plus de 600 espèces de l’Aubrac sont présentées entre avril et novembre. La gentiane jaune, le thé d’Aubrac ou plus rare, la drosera, plante carnivore couvrant le plateau de l’Aubrac à la belle saison. Et aussi la cigüe que Socrate fut condamné à avaler pour se donner la mort.
Ouvert d’avril à novembre.
Syndicat d’initiative, tél. : 05 65 44 21 15.

Bozouls
Les plateaux arides et les gorges ombragées sont à l’origine d’une flore exceptionnelle dont le sentier botanique de Bozouls vous livre la beauté et les secrets. 120 panneaux expliquent les différentes espèces de plantes présentent dans le site. En parcourant ce sentier botanique les promeneurs pourront identifier plus d’une centaine d’espèces différentes (arbres, arbustes, plantes herbacées, fougères). Ce lieu exceptionnel classé E.N.S (Espace Naturel Sensible) fait la joie des randonneurs avec ses 6 kms et 150 m de dénivelés, le sentier sans grosse difficulté, est balisé tout le long du Dourdou.

Jardin d’Eden médiéval
Château du Colombier à Mondalazac. Tél. : 05 65 74 99 79
Ce jardin médiéval a été reconstitué à l’identique comme au temps des jardins de Charlemagne. Jadis, dans ce pré fleuri aux milles fleurs, violettes, primevères, coquelicots et marguerites, les damoiseaux jouaient au croquet ou aux échecs. On dansait la gloriette, on s’aimait sous l’Arbre de mai…
Revivez « les riches heures » des châtelaines et de leur chevalier d’antan. Lis de madone et lis de Turquie.
Camomille et thym en petite pelouse. Roses. Des mises en scènes et une animation audiovisuelle.

Saint-Laurent du Lévezou
Des tourbières subsistent près de Mauriac, orchidées sauvages et plantes carnivores.

LE JARDIN DES CAUSSES à Millau
Avec plus de 1800 arbres et 1700 arbustes représentant 80 espèces différentes, le parc de la Victoire à deux pas du cœur de la ville de Millau est agrémenté de 10 000 plantes fleuries renouvelées deux fois par an.
Déjà riche d’un très large éventail d’arbres remarquables, tels les séquoias le libocèdre, l’arbousier, le chêne des marais, le micocoulier ou le liquidambar, le jardin des Causses se veut un support pédagogique pratique pour les botanistes comme pour les béotiens. Il est un lieu privilégié au travail des groupes scolaires encadrés par le Centre d’initiation à l’environnement.
Chaque année, il réunit les journées botaniques organisées par la fondation Klorane. Cet espace nouveau sera le condensé d’un Sud-Aveyron rempli de plantes et de fleurs rares et délicates.
Dans le sillage des travaux de l’abbé Hippolyte Coste, de l’entomologiste Jean-Henri Fabre, de l’abbé Soulié et avec le concours actif de l’auteur de « Fleurs et Paysages du Causse », Christian Bernard, le Jardin des Causses s’inscrit dans une riche tradition de recherche et protection de l’environnement.
Contact :
Service environnement : 05 65 59 50 68
Office de tourisme : 05 65 60 02 42

Le Puy du Wolf près de Firmi (bassin de Decazeville) abrite une flore exceptionnelle grâce à sa roche, la serpentine. Formée aux premiers âges de la terre, c’est une roche vert sombre qui ressemble au jade. Les moines de Conques y ont recouru. Classés Natura 2000, les 134 hectares du Puy de Wolf constituent le gisement de serpentinite le plus important d’Europe

Jardin conservatoire de Rieupeyroux
Sous l’impulsion de l’association départementale « Ouest del Patrimoine » et « le jardin de Linné » de Campagnac, un Jardin conservatoire a été créé.
Il regroupe l’essentiel des espèces fruitières locales, anciennes et contemporaines : pommiers, poiriers, châtaigniers…
Ainsi que des plantes ayant joué un rôle dans l’économie locale : lin, sarrasin, seigle…

Sentier botanique du moulin de Ricard près de Saint-Rémy en bordure de la route de Figeac (22 essences naturelles et 20 espèces replantées).

La visite de ce jardin va de pair avec l’arboretum qui, au travers d’un chemin, permet d’admirer de multiples arbustes.

Certains organismes proposent des randonnées découvertes accompagnées sur le thème de la flore.

L’Association de Mycologie et de Botanique de l’Aveyron (AMBA)
Présidé par Jean-Louis Menos, spécialiste des orchidées, cette association regroupe l’ensemble des botanistes aveyronnais et organise chaque année des sorties botaniques ainsi que des expositions.
AMBA 8 bis rue Cambrael, 12000 Rodez

 

Rappel de la réglementation applicable au ramassage des escargots.
(Source préfecture de l’Aveyron).
Le ramassage et la vente des escargots sur l’ensemble du territoire national sont réglementés par arrêté ministériel du 24 février 1979.
L’escargot de Bourgogne, pas au printemps
Le ramassage et la vente de l’escargot de Bourgogne (Helix pomatia) sont autorisés du 1er juillet au 31 mars à condition que sa coquille ait un diamètre égal ou supérieur à 3 cm. Pendant la période de reproduction (1er avril – 30 juin ), il est interdit de ramasser ou vendre ce gastéropode.

Le Petit gris, toute l’année
Le ramassage et la vente de l’escargot Petit gris (Helix aspersa) sont autorisés tout au long de l’année à condition que sa coquille soit bordée. L’absence de bourrelet à la base de la coquille est le moyen de reconnaître les jeunes escargots, interdits de ramassage et de vente.